Initiative sur les réseaux renouvelables RGI "Nature et la haute tension" Atelier organisé par ELIAS, les 2 et 3 avril 2019 Les lignes de transmission et les pylones présentent un risque énorme pour les oiseaux. L'atelier Initiative sur les réseaux renouvelables, organisé à Bruxelles par ELIA, un des gestionnaires de réseau de transport d'électricité Belge à haute tension, a abordé la question et a réuni des GRT (gestionnaires de réseau de transport) ainsi que des ONG pour discuter des approches permettant d'éviter la mort des oiseaux suite à la collision avec des lignes électriques. Les GRT présents ont tous des départements spéciaux au sein de leur entreprise, qui sont responsables des questions environnementales et mènent des études sur le sujet. Comment éviter la mort des oiseaux par collision ou choc électrique? Quatre études de cas ont été présentées et tous les GRT collaborent avec des experts extérieurs à l’entreprise, en tenant également compte des travaux des ONG. Des études sur le terrain ont été menées sur les espèces les plus touchées, sur la répartition la plus élevée, sur les marqueurs pouvant être placés lors de l’installation d’une ligne et sur les marqueurs les meilleurs parmi d’autres facteurs. Des études ont montré que le risque de collision est plus élevé lorsque les pylones sont situés à proximité des rivières et de la mer. En outre, des espèces telles que les grandes outardes, les cigognes, les oies et d’autres oiseaux aquatiques sont particulièrement touchées par les collisions. Il n’est pas prouvé que les marqueurs réduisent le risque de collision. Toutefois, des études sur le terrain ont montré une réduction du nombre de victimes, et certaines se sont avérées plus efficaces pour les oiseaux nocturnes, car ceux-ci semblaient être plus touchés par les collisions. En conclusion, on peut dire qu'il faut mener davantage d'études et qu'un travail de terrain est nécessaire, en particulier pour en savoir plus sur les trajectoires de vol des oiseaux afin de réduire le nombre de victimes. Il faut également prendre en compte que les marqueurs ne peuvent généralement pas être placés une fois les lignes installées, mais de nouvelles techniques pour les installer ultérieurement sont en cours d’essai. La deuxième journée a été consacrée au problème de la gestion de la végétation sous et autour des pylones. En vertu de la loi dans de nombreux pays européens, il est nécessaire de respecter une certaine distance entre la végétation, en particulier les arbres et les bois, et les lignes électriques et les pylones afin d'éviter les dommages lors des tempêtes. Ces couloirs de sécurité représentent une grande partie des terres et de la végétation inutilisées qui doivent être gérées. La durabilité est importante à l'heure actuelle et plusieurs GRT ont lancé des projets de gestion de l'habitat. Les arbres situés au-dessous et autour des poteaux ne doivent pas atteindre une certaine hauteur, mais pour rendre l'habitat plus attractif pour plusieurs espèces, de petits arbustes et fleurs ont été plantés et ou le sol a été aménagé de manière à ce que le pré puisse s’y développer. Des études ont montré que la biodiversité dans les zones gérées est souvent supérieure à celle des bois. En Finlande, une coopération entre les agriculteurs et le GRT a été afin de laisser paturer les moutons et de gérer les prés. Les zones peuvent être coupées et entretenues tous les 2 à 5 ans selon les zones. En outre, il est important que les GRT collaborent avec les chasseurs et les agriculteurs. Aussi, les gens en général doivent être au courant des projets en tant que tels pour assurer une bonne quantité de conservation et de biodiversité. Grâce à des directives, les gens peuvent commencer à faire la différence, à sauver les pollinisateurs et à accroître généralement la biodiversité. Les deux journées ont été très utiles et ont souligné l’importance de la coopération entre les ONG et les GRT. En outre, l'importance de la durabilité, de la conservation de la nature et des espèces a été soulignée et constitue une excellente approche pour sauver les oiseaux et la nature. Il a également montré que le travail acharné porte ses fruits, non seulement pour les autres, mais surtout pour nous, fauconniers et IAF. le projet Saker Falcon en Mongolie connaît un grand succès. L’audition de l’approche des gestionnaires de réseau de transport, des ONG et des chasseurs, des agriculteurs et des municipalités travaillant ensemble sur la question de la perte de biodiversité et des collisions avec des oiseaux est prometteuse et constitue un pas prometteur dans l’avenir. |