Un dessin de main soutenant une maison, sur un fonds bleu représentant une ram d'ordinateur. On voit d'autres dessins dans des bulles, dont une voiture sur le dos, un parapluie et une tirelire.
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Faisant écho à un colloque de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM), le site constatait alors que « l’intelligence artificielle (IA) a permis de révolutionner les processus de surveillance des régulateurs. »

Au tour des assureurs de se mettre de la partie.

Un bref article de Canada-Vie en donne l’illustration. Paru dans un bulletin appelé Perspectives, l’article signale que Canada-Vie utilise « l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine non seulement pour produire les rapports nécessaires au respect de la réglementation, mais aussi pour prédire et atténuer les problèmes de conformité et d’éthique avant même qu’ils ne surviennent ».

Se rattachant au secteur en forte croissance des technologies réglementaires (regtechs), ces activités « d’analyses en temps réel s’ajoutent à l’examen d’événements passés » et sont de nature, précise l’article, à procurer « un avantage concurrentiel à la compagnie. »

Écrit par l’équipe Politiques publiques et Affaires de l’industrie de Canada-Vie, l’article signale que cet assureur a lancé deux projets pilotes.

Le premier appuiera « les activités de contrôle de la conformité à la législation sur le blanchiment d’argent et de détection de la fraude. »

Le second, qui intéressera les nombreux lecteurs de Finance et Investissement, « appliquera des techniques d’analytique avancée à nos bases de données sur les plaintes contre les conseillers, afin de repérer les tendances qui permettraient de prédire le comportement des conseillers. »

L’article précise que « ces deux projets en sont encore à leurs débuts. »

Tels sont les premiers pas, en matière de technologies réglementaires, d’un des grands assureurs du pays.