Un sigle IA au milieu d'un graphique de marché boursier
peshkova / 123rf

Il faut voir l’intelligence artificielle comme une autre évolution, en l’occurrence une nouvelle technologie qui vient changer un peu notre quotidien, comme le fut l’écriture, et auquel on va s’adapter a expliqué Simona Gandrabur, dans un panel, lors du Sommet FinTech 2019 de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) qui s’est tenu à Montréal le 9 octobre.

L’intelligence artificielle permet de traiter intelligemment des données. Son application touche déjà plusieurs sphères dans le secteur de la banque et de la finance, que ce soit le marketing par exemple en permettant un meilleur ciblage des clients, mais surtout, tout ce qui concerne la prise de décisions en analyse financière, la détection de la fraude, l’évaluation des risques, et le crédit, notamment, a illustré Simona Gandrabur.

Si son rôle auprès de la Banque nationale consiste à « comprendre les besoins d’affaires et les traduire en opportunité », elle est d’avis qu’avoir recours à l’intelligence artificielle pour amener une meilleure performance en gestion de patrimoine, passe invariablement par le conseiller. « On veut renforcer l’intervention du conseiller en améliorant les outils qui rendront cette intervention davantage proactive et cohérente. C’est sur ce type d’interventions que l’on se focalise », a affirmé Simona Gandrabur.

Cette vision rejoint la compréhension de l’intelligence artificielle appliquée, exprimée par David Beauchemin, Directeur régional, Google Cloud Canada, selon qui « l’intelligence artificielle, qui est une discipline d’affaires, doit viser ultimement à aider les gens à mieux faire leur travail et permettre aux institutions financières à améliore leur performance », a-t-il expliqué lors d’une autre présentation.