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Quand la BBC se rêve chef de file de la lutte contre la désinformation

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18 septembre 2019

Temps de lecture : 2 minutes
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Quand la BBC se rêve chef de file de la lutte contre la désinformation

Temps de lecture : 2 minutes

Après l’International Fact-Checking Network (IFCN), l’Initiative pour la fiabilité de l’information lancée par RSF, et bien d’autres, la très politiquement correcte BBC, adepte du trucage, vient de lancer son initiative internationale de “lutte contre la désinformation dangereuse”.

Dans cette démarche, la chaîne anglaise s’est entourée de dif­férents acteurs du monde médi­a­tique, ain­si que du secteur du numérique.

GAFAM et grands médias internationaux au rendez-vous

Par­mi les dif­férents parte­naires de cette ini­tia­tive, on retrou­ve l’Union européenne de radiod­if­fu­sion (UER), aux côtés de Microsoft, Face­book et Google, les GAFAM étant désor­mais omniprésents et fréquem­ment asso­ciés aux pro­jets émanant du monde médi­a­tique.

Plusieurs médias anglo-sax­ons sont aus­si présents comme le Finan­cial Times, le Wall Street Jour­nal (le même qui se réjouis­sait de l’élection de Macron), et la CBC/Ra­dio-Cana­da. L’Europe con­ti­nen­tale n’est pas en reste avec la par­tic­i­pa­tion de l’AFP, dont le traite­ment neu­tre de l’actualité reste à prou­ver, et de Reuters, accom­pa­g­né de son Insti­tut pour l’étude du jour­nal­isme. Un seul média hors du monde occi­den­tal est asso­cié, il s’agit du jour­nal indi­en The Hin­du.

Enfin, l’ONG First Draft News, obsédée par la lutte con­tre la “dés­in­for­ma­tion”, sera aus­si de la par­tie. En somme, une véri­ta­ble équipe de choc.

Une initiative particulièrement intéressée par les élections

Pour le moment, cette ini­tia­tive pren­dra qua­tre formes dif­férentes que nous présente briève­ment l’AFP. Il y aura entre les par­tic­i­pants, une “col­lab­o­ra­tion pour faciliter l’accès à l’information du pub­lic dans le cadre d’élections”, un “partage d’expérience, notam­ment lors d’élections majeures”, “une cam­pagne en ligne con­jointe d’éducation aux médias” et “la créa­tion d’un sys­tème d’alerte entre les organ­i­sa­tions parte­naires sur les fauss­es infor­ma­tions les plus dan­gereuses, qu’elles soient une men­ace pour la vie des citoyens ou pour les proces­sus démoc­ra­tiques en péri­ode électorale”.

La lutte con­tre la dés­in­for­ma­tion prend un tour­nant sim­i­laire, celui de s’assurer que les citoyens aient les « bonnes infor­ma­tions » lors des élec­tions. Pour éviter qu’ils votent “mal” ?