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Wer Innovation blockiert, bremst die Schweiz aus

Liebe Leserin, lieber Leser

Der Wohlstand der Schweiz basiert massgeblich auf der Fähigkeit, das Potenzial der qualifizierten Fachkräfte unseres Landes optimal zu nutzen. Nicht umsonst ist die Schweiz führend auf dem Gebiet Forschung und Entwicklung und gilt als eines der innovativsten Länder der Welt. Die Politik ist sich diesem Umstand bewusst. So hat der Ständerat in der Sommersession 28 Mrd. Franken für staatliche Forschung gesprochen.

Auf der einen Seite dürfen wir stolz auf unsere Innovationskraft sein. Auf der anderen Seite müssen wir diese Fähigkeit immer wieder von Neuem unter Beweis stellen. Innovation verträgt nämlich kein Ausruhen. Zudem: Ein innovatives Klima braucht mehr als staatliche Milliarden für Grundlagenforschung. Es braucht auch das Know-how und die Umsetzungsstärke der Industrie.

Damit Innovation auch weiterhin stattfinden kann, muss – neben der Politik - auch die Öffentlichkeit ihren Teil beitragen. Natürlich darf man gegenüber Neuem skeptisch eingestellt sein. Eine grundsätzlich ablehnende Haltung und der einseitige Fokus auf Risiken verhindert den Nutzen von Innovationen. Stellen wir uns vor, dass wir einem Impfstoff gegen Corona ablehnend gegenüberstehen würden. Diese Haltung wäre fatal. Fatal für die Welt. Fatal für die Menschen in der Schweiz. 

Neue Produkte – zum Beispiel Medikamente oder Pflanzenschutzmittel – durchlaufen ein strenges Zulassungsverfahren, bevor sie auf den Markt kommen. Und das ist auch richtig so. Denn Vertrauen gegenüber Innovation ist von entscheidender Bedeutung. Ein innovatives Klima zeichnet sich zum einen durch gesellschaftliche Offenheit für Neues aus. Zum anderen wird nicht einfach verboten, sondern Risiken werden wissenschaftsbasiert evaluiert und eingeordnet. Leider müssen wir jedoch feststellen, dass die Schweizer Innovationsbilanz bereits tiefe Kratzer im Lack aufweist.

So ist zum Beispiel die Zulassung von neuen Pflanzenschutzmitteln seit Jahren blockiert. Ältere Produkte werden laufend vom Markt genommen, doch neue Produkte erreichen die Bauern nicht. Das ist widersinnig, denn neue Produkte sind in der Regel umweltfreundlicher, effektiver und sicherer. Und man weiss: Ohne ausreichende Alternativen im Kampf gegen Pflanzenkrankheiten und Schädlinge drohen wie in der Medizin Resistenzen. Die Wirkstoffpalette für Schweizer Landwirte ist schon bedrohlich ausgedünnt. Die regionale Produktion, die uns allen am Herzen liegt, ist gefährdet. Der Zulassungsprozess darf nicht zur Innovationsbremse werden (mehr lesen Sie hier). 

Bei der Zulassung und beim Widerruf von Produkten sind die Unternehmen auf funktionierende staatliche Rahmenbedingungen angewiesen. Umweltaktivisten wollen sich beim Widerruf von Pflanzenschutzmitteln an der EU orientieren – und auch der Bund macht in den Verordnungen zur Agrarpolitik einen entsprechenden Vorschlag. Bei der Zulassung jedoch soll es weiterhin einen Schweizer Extrazug geben. Die Asymmetrie ist inkonsequent – Widerruf und Zulassung sind Teil des gleichen Prozesses. Deshalb schlagen die Agrarfirmen in der Schweiz vor: Wenn der Widerruf von Pflanzenschutzmitteln gemäss EU-Vollzug erfolgt, dann soll dies auch für das Zulassungsverfahren gelten. Anfang und Ende des gleichen Prozesses müssen aus einer Hand erfolgen (mehr lesen Sie hier). 

Erfreulich: Innovation muss nicht vor politischen Lagern haltmachen. Das gilt auch im Pflanzenschutz. Sogar die deutschen Grünen liebäugeln mit der grünen Gentechnik, während hierzulande nicht nur die Grünen noch in orthodoxer Ablehnung von Innovation verharren (mehr lesen Sie hier). Tatsache ist: Die Anwendung von innovativen Verfahren kann den Einsatz von Pflanzenschutzmitteln verringern und auch das Klima schonen. Wer Innovation verhindert, schadet der Umwelt. Und er verhindert eine ressourceneffiziente Landwirtschaft. Aber nur eine solche ist auch nachhaltig (mehr lesen Sie hier). Zudem gilt ganz generell und für alle Branchen: Wir brauchen keine geistigen und bürokratischen Hürden.

Wir sollten vermeiden, dass die Schweiz vom Ausland als innovationsfeindlich wahrgenommen wird. Dies würde zu einer ersthaften Bedrohung unseres Wissenschafts- und auch Produktionsstandorts führen. Und zwar nicht nur für die Industrie, sondern auch für wissenschaftliche Institutionen von Weltruf wie die ETH. 

Wer Innovation blockiert, bremst die Schweiz aus. 

Wir wünschen Ihnen eine anregende Lektüre – und Offenheit gegenüber Neuem!

Ihre Redaktion von swiss-food.ch

Schweizer Zulassung als Innovationsbremse

Heute funktioniert der Zulassungsprozess für neue Pflanzenschutzmittel in der Schweiz schleppend. Es kann Jahre dauern, bis ein neues, innovatives Mittel zugelassen wird.

Klare Fristen durch EU-Zulassungsprozess

Nicht nur beim Widerruf von Pflanzenschutzmitteln, sondern auch bei deren Zulassung sollte die Schweiz die Beurteilungen der EU anerkennen und automatisch übernehmen.

Grüne liebäugeln mit Gentechnik

Eine Gruppe prominenter Mitglieder der Grünen spricht sich in Deutschland für den Einsatz neuer gentechnischer Methoden in der Landwirtschaft aus.

Pflanzenzüchtung für mehr Ressourceneffizienz

Die Abwehrkräfte von Pflanzen gegen Schädlinge und Pilze können mit Genom-Editierung gezielt gestärkt werden. Damit sinkt auch der Bedarf an Pestiziden.

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Qui obstrue l’innovation met la Suisse hors-jeu

Chère lectrice, cher lecteur,

La Suisse doit une grande partie de sa prospérité à sa capacité d’exploiter de façon optimale le potentiel de sa main-d’œuvre qualifiée. Ce n’est pas pour rien que notre pays fait la course en tête dans la R&D et qu’il est considéré comme l’un des plus innovants du monde. La politique le sait bien. Durant la session d’été, le Conseil des États a accordé une enveloppe de 28 milliards de francs à la recherche étatique.

Si nous pouvons à juste titre être fiers de notre capacité d’innovation, il nous faut aussi sans cesse la remettre à l’épreuve. L’innovation ne supporte aucun repos. Pour s’épanouir, il lui faut plus que les milliards de l’État en faveur de la recherche fondamentale. Un climat favorable à l’innovation a besoin aussi du savoir-faire et de la force de transposition de l’industrie. 

Pour que l’innovation reste possible, il faut qu’à côté de la politique, le public fasse aussi sa part. Bien sûr, chacun est en droit d’accueillir avec prudence la nouveauté. Le rejet systématique et la focalisation unilatérale sur les risques en empêchent les avantages. Imaginons que nous refusions un vaccin contre le coronavirus. Cette attitude serait fatale. Fatale pour le monde. Fatale pour la population en Suisse. 

Les nouveaux produits, comme les médicaments ou les produits phytosanitaires, suivent une stricte procédure d’homologation avant d’être commercialisés. Et il est juste qu’il en soit ainsi. Car la confiance dans l’innovation est capitale. Un climat propice à l’innovation se caractérise d’abord par l’ouverture de la société à la nouveauté. Et plutôt que d’interdire simplement, il faut ensuite évaluer et catégoriser scientifiquement les risques. Malheureusement, force est de constater que le bilan de la Suisse en matière d’innovation présente déjà de profondes égratignures.

L’homologation, bloquée depuis des années, de produits de protection des plantes en offre un exemple. Des produits anciens sont constamment retirés du marché, mais les nouveaux n’arrivent pas jusqu’aux agriculteurs. Ce qui est insensé, car les nouveaux produits sont généralement plus respectueux de l’environnement, plus efficaces et plus sûrs. Et on le sait : sans alternatives suffisantes dans la lutte contre les maladies phytosanitaires et les parasites, des résistances, comme en médecine, menacent. La gamme des substances actives à la disposition des agriculteurs suisses s’est déjà dangereusement rétrécie. La production agricole régionale à laquelle nous tenons tant est en danger. La procédure d’homologation ne doit pas se transformer en frein à l’innovation (pour en savoir plus, cliquez ici). 

En ce qui concerne les homologations et les retraits d’autorisation, les entreprises doivent pouvoir compter sur le bon fonctionnement de l’État. Les environnementalistes voudraient que le retrait d’un produit phytosanitaire dans l’UE entraîne aussi son retrait en Suisse. La Confédération aussi a formulé une proposition dans ce sens dans les ordonnances sur la politique agricole. En revanche, pour les homologations, la Suisse veut continuer à se démarquer. Cette asymétrie est incohérente. Les retraits et les homologations de produits font partie d’un tout. C’est pourquoi les entreprises de l’agrochimie en Suisse formulent la proposition suivante : si un produit phytosanitaire est retiré en Suisse en application de la législation de l’UE, elle doit suivre l’UE en ce qui concerne les homologations. Des processus liés doivent être traités par une seule et même autorité

Fait réjouissant, l’innovation ne s’arrête pas aux frontières politiques. C’est vrai aussi dans le domaine de la protection des plantes. En Allemagne, les Verts font les yeux doux au génie génétique vert, alors qu’en Suisse, les Verts, mais ils ne sont pas seuls, refusent encore et toujours l’innovation. La réalité est pourtant là : l’utilisation de procédés innovants peut réduire le recours aux produits phytosanitaires et protéger le climat. Qui empêche l’innovation fait du tort à l’environnement. Et empêche aussi une agriculture efficiente en ressources, la seule qui soit durable (pour en savoir plus, cliquez ici). En outre, d’une manière générale, et cela vaut pour toutes les branches : la Suisse n’a pas besoin de barrières intellectuelles et bureaucratiques.

Nous devrions éviter que la Suisse soit perçue à l’étranger comme hostile à l’innovation. Cela menacerait sérieusement notre place scientifique et nos entreprises. L’industrie ne serait pas seule touchée. Des institutions scientifiques de renommée internationale comme les EPF le seraient aussi. 

Qui obstrue l’innovation met la Suisse hors-jeu. 

Nous souhaitons que la lecture de notre lettre vous inspire et que vous restiez ouverts à la nouveauté !

La rédaction de swiss-food.ch

L’homologation, frein à l’innovation en Suisse

Aujourd’hui, la procédure d’homologation de nouveaux produits phytosanitaires en Suisse est lente. Il peut s’écouler des années avant qu’un nouveau produit innovant ne soit autorisé.

L’initiative pour l’eau potable est préjudiciable à l’environnement

L’initiative pour l’eau potable diminue la production agricole régionale. Une hausse des importations en serait la conséquence.

Plus de produits régionaux et moins d’importations

En Asie surtout, les agriculteurs utilisent des antibiotiques dans un but prophylactique pour protéger leurs cultures. En Suisse, la pulvérisation d’antibiotiques est interdite.

La sélection végétale, pour une agriculture efficiente en ressources

Pour pouvoir produire des aliments en suffisance et en respectant le plus possible l’environnement, il faut des variétés de plantes toujours plus robustes.

Redaktion swiss-food.ch

Pestizide sind Pflanzenschutzmittel und Biozide, dazu gehören auch Insektenschutz- und Desinfektionsmittel. Sie werden in der Öffentlichkeit kontrovers diskutiert. Oft stehen die Risiken von Pestiziden im medialen Fokus. In Vergessenheit geht, dass ohne Pestizide die Versorgungs- und Lebensmittelsicherheit gefährdet ist. Eine differenzierte Einschätzung der Risiken, die den Nutzen nicht ausblendet, ist daher wichtig. Auf der Website werden Zielkonflikte adressiert und Expertenwissen verständlich und zugänglich aufbereitet.

Die Website möchte einen Beitrag zur sachgerechten Diskussion rund um die Produktion unserer Nahrungsmittel und um Pestizide leisten.

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