Un homme avec une capuche derrière un ordinateur portable.
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En raison de la situation actuelle, l’AMF appelle à la prudence et vous feriez bien de faire de même avec vos clients. L’organisme de réglementation lancera une campagne de sensibilisation afin d’aider les Québécois à reconnaître, éviter et dénoncer toute tentative de fraude dont ils pourraient être la cible.

Dans le cadre de cette campagne, des messages de prévention sont diffusés à la télévision, sur le web et les réseaux sociaux depuis le 6 avril, et ce jusqu’au 25 mai 2020.

« La prévention de la fraude est au cœur de notre mission et nous croyons important de faire certains rappels en cette période particulièrement difficile que nous traversons. En plus de nos activités de sensibilisation, nos équipes effectuent en continu un travail de surveillance et sont en lien direct avec les autres régulateurs des provinces et territoires du Canada et d’ailleurs dans le monde », a déclaré Louis Morisset, président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

« Malgré la pandémie actuelle, l’Autorité maintient l’ensemble de ses services et continue de déployer tous les efforts afin d’être en mesure d’intervenir en cas de fraude ou d’infraction aux lois qu’elle encadre », a-t-il ajouté.

 Trois exemples de fraudes

Voici trois exemples de fraudes offerts par l’AMF pour lesquelles vous pourriez informer vos clients.

  1. Des propositions d’investissement malhonnêtes : certains fraudeurs utilisent Internet et les médias sociaux pour proposer d’investir dans de soi-disant sociétés impliquées dans la prévention ou le traitement du virus. Généralement les fraudeurs promettent des rendements très élevés et demandent d’investir rapidement.
  2. Des propositions d’emplois à distance : des fraudeurs utilisent LinkedIn, Facebook, Craigslist ou Kijiji pour proposer des emplois. Souvent ces offres sont réalistes, car ils se cachent derrière des entreprises connues, notamment des institutions financières. Cela leur permet de soumettre des formulaires d’emploi, d’impôt ou d’accès à des renseignements personnels et bancaires qui leur permettent de voler des renseignements confidentiels.
  3. Des messages d’alerte sur les placements ou finances personnelles : certains fraudeurs profitent des craintes inspirées par les conditions économiques actuelles pour envoyer des courriels ou des textos non sollicités mettant en garde leur victime contre ses placements ou ses finances personnelles. Ces messages contiennent généralement une invitation à cliquer sur un lien ou une pièce jointe à télécharger qui permet au fraudeur d’installer un logiciel malveillant sur l’ordinateur ou le téléphone de sa victime.

« Avant d’investir, il est important notamment de poser des questions, faire certaines recherches et vérifier si la personne qui offre l’investissement est inscrite auprès de l’Autorité », rappelle l’AMF.