Finance et Investissement (FI) : Y a-t-il une ou des tendances qui touchent le travail des conseillers pour laquelle ou lesquelles l’utilisation de FNB peuvent apporter une valeur ajoutée?

Marie-Chantal Lauzon : L’utilisation des FNB peut apporter une valeur ajoutée dans la gestion des portefeuilles de façon quotidienne pour les conseillers. Si l’on regarde les 20 dernières années, en matière de FNB passif – on a le iShares S&P/TSX 60 (XIU) qui a ouvert le marché au Canada (nous sommes les premiers en Amérique) – ça a été intéressant de voir l’évolution rapide de son adoption par les conseillers en placement au Canada et l’évolution du marché du service financer ou des conseils en placements et en finances au Canada.

Les FNB ont apporté une accessibilité aux gestionnaires de portefeuille en termes d’éventail ou de liquidité face aux indices dans le monde entier. Ça a changé la façon de gérer les portefeuilles et je pense que c’est pour le bien des investisseurs. En accord avec le fait que l’industrie ait modifié sa façon de gérer les comptes en ayant des comptes à frais uniques, en utilisant les FNB passifs, ça permet aux gestionnaires de portefeuille et aux entreprises au Canada de dégager un rendement et une gestion du risque par rapport à un indice de référence.

Comme cela a toujours concerné les secteur de la gestion des fonds communs de placement,  c’est une notion qui était vraiment très connue, mais comme gestionnaire de portefeuille individuel, le fait d’avoir présentement autant de choix d’indices passifs liquides, permet d’élaborer des stratégies de placement en accord avec certains indices de référence. Et pour moi, qui suit  dans le milieu depuis plus de 20 ans, je crois que c’est vraiment un avantage pour l’investisseur en bout de ligne.

Ça force le gestionnaire et l’industrie à s’enligner vers de bonnes méthodologies de gestion de portefeuille pour être capable d’expliquer pourquoi il a battu l’indice ou non cette année.