Inhumane Akte, ausgeführt mit dem Ziel,
die Herrschaft einer rassischen Personengruppe
über irgendeine andere rassische Personengruppe
herzustellen und aufrechtzuerhalten.

Anti-Apartheid-Konvention der UNO

Was ist Apartheid?

Apartheidfreie Zonen sind Orte, die sich gegen jegliche Form von Diskriminierung und Unterdrückung stellen. Sie treten dem israelischen Apartheidregime und anderen Formen von rassistischer Herrschaft und kolonialer Ausbeutung entgegen.

In diesen Zonen sind alle sicher vor Rassismus, Antisemitismus, Islamophobie, Homo- und Trans*phobie.

Gegen Apartheid und Rassismus

Unsere Erklärung

Wir erklären uns zu einem Raum, der angesichts der israelischen Apartheidpolitik Solidarität mit den Palästinenser*innen ausdrückt. Wir weigern uns, mit dem Apartheidregime zusammenzuarbeiten, das die israelische Regierung über alle Palästinenser*innen errichtet hat, die in Israel selbst, im besetzten palästinensischen Gebiet und als Flüchtlinge auf der ganzen Welt leben. Wir sind uns des historischen Kontexts der Entstehung des israelischen Staates bewusst und wenden uns entschieden gegen jeglichen Rassismus, inklusive Antisemitismus und Islamophobie. Wir wünschen uns gleiche Rechte für alle.

Deshalb erklären wir:

  1. Wir kaufen und verkaufen keine Produkte, deren Herstellung auf der Unterdrückung der palästinensischen Bevölkerung basiert und das israelische Apartheidregime festigt.
  2. Wir lehnen die Zusammenarbeit mit Firmen sowie mit staatlichen und nichtstaatlichen Institutionen ab, die zur Aufrechterhaltung der Apartheid beitragen. Wir investieren nicht in solche Firmen und Institutionen.
  3. Wir lehnen kulturelle, akademische und sportliche Auftritte ab, die das Verbrechen der Apartheid verharmlosen oder von diesem ablenken.
  • Weil Apartheid eine extreme und systematische Form von institutionalisiertem Rassismus ist.
  • Weil die Palästinenser*innen uns aufrufen, ihren Kampf gegen die Apartheid zu unterstützen.
  • Weil eine von der UNO in Auftrag gegebene Studie von Frühling 2017 detailliert nachweist, dass die Verhältnisse in Israel/Palästina als Apartheid charakterisiert werden müssen.
  • Weil wir uns weigern, Teil einer Kultur der Straflosigkeit zu sein und wegzusehen, wenn ein Staat oder Konzerne Menschenrechte und das Völkerrecht systematisch verletzen.
  • Weil uns das Beispiel des südafrikanischen Kampfes gegen die Apartheid inspiriert.
  • Weil wir uns als Teil eines sozialen Wandels begreifen.
  • Weil wir uns gegen alle Formen von Unterdrückung, Gewalt, Rassismus, Antisemitismus, Islamophobie, Homo- und Trans*phobie sowie andere Formen der Diskriminierung stellen.
  • Weil die Kämpfe für Selbstbestimmung eng miteinander verbunden sind.
  • Weil wir einen Beitrag zur Entkolonialisierung und zu Gerechtigkeit in dieser Welt leisten wollen.
  • Weil wir uns gegen Beziehungen zu Regimen aussprechen, die systematisch Unterdrückung, Entrechtung und Rassismus praktizieren.

Gründe eine apartheidfreie Zone

Hast du einen Laden? Eine Bar oder ein Restaurant? Willst du deinen Veranstaltungsraum oder dein Büro zu einem apartheidfreien Raum machen?


KARTE

TÄGLICHE APARTHEID

FRAGEN UND ANTWORTEN

Avec la campagne Apartheid Free Zone (AFZ), en français Zone libre d’Apartheid israélien, nous soutenons la création d’espaces exempts de racisme et de toute forme de discrimination. Inspirée par la lutte contre le régime d’apartheid en Afrique du Sud, la campagne veut créer des espaces qui rejettent fermement tout lien avec l’apartheid israélien. Nous voulons empêcher les espaces qui nous sont chers de coopérer avec les entreprises et les institutions qui contribuent à la préservation d’un régime d’apartheid. En signant notre déclaration, les collectifs, les mouvements, les associations, les cafés, les bars, les magasins, les entreprises, les institutions culturelles, les syndicats, les institutions sportives, les coopératives, les centres sociaux, les librairies, les restaurants et autres lieux culturels s’engagent à refuser tout soutien au régime d’apartheid israélien.

La campagne vise à contribuer à la fin du régime d’apartheid israélien. La création d’une zone libre d’apartheid constitue un signal en faveur de l’égalité des droits pour tou-te-x-s les habitant-e-x-s vivant en Israël/Palestine, indépendamment de leur origine ethnique ou religieuse, de leur sexe, genre ou orientation sexuelle.

La pression internationale a soutenu de manière décisive la lutte de la population noire pour l’égalité et a contribué à la chute du régime raciste de l’apartheid sud-africain. Aujourd’hui, les Palestinien-ne-x-s appellent la société civile internationale à faire pression sur l’État d’Israël jusqu’à ce que leurs droits fondamentaux soient reconnus. Être une zone libre d’apartheid israélien n’est pas seulement une déclaration de principe contre le racisme et un acte de solidarité, cela a des effets concrets : rendre visible aux yeux de tou-te-x-s cet apartheid du 21ème et exercer une pression publique sur les institutions et les entreprises pour qu’elles cessent d’être complices du maintien de l’apartheid israélien.

Oui. L’inspiration de notre campagne vient d’Espagne. Depuis 2015, il existe de nombreuses zones libres d’apartheid de différentes tailles – de magasins de bicyclettes à des communautés entières. Des parlements municipaux ont adopté des résolutions excluant les institutions et les entreprises du financement et des marchés publics lorsqu’elles participent aux violations israéliennes des droits de l’homme et du droit international. Des campagnes similaires ont été lancées en Italie, en Belgique, en Norvège, au Portugal et en Grèce.

Le terme apartheid vient d’Afrique du Sud et décrit le système de discrimination raciale qui y existait jusqu’en 1994. La Convention internationale sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid (1973), définit ainsi le crime d’apartheid:

La définition juridique de l’apartheid s’applique à toute situation, quel que soit le pays, si les trois éléments suivant coexistent:

  1. Là où deux groupes raciaux différents peuvent être identifiés, avec un groupe subordonné à l’autre. À noter que «tout groupe identifiable» constitue un groupe racial en droit international.
  2. Là où des «actes inhumains» sont commis contre le groupe subordonné.
  3. Là où ces actes sont commis systématiquement dans le cadre d’un régime institutionnalisé de domination d’un groupe sur l’autre. Ainsi c’est le caractère systématique qui permet de faire la distinction entre la pratique de l’apartheid et d’autres formes de discrimination raciale.

Oui car :

  • deux groupes différents peuvent être identifiés, avec un groupe subordonné à l’autre: Israël fait clairement cette distinction entre les personnes de confession juive et les autres (20% de la population). A la différence de tous les autres pays,l’État d’Israël fait une différence entre la citoyenneté et la nationalité. Tou-te-x-s les habitant-e-x-s ont droit à la citoyenneté, mais seules les citoyen-ne-x-s de confession juive peuvent obtenir la nationalité.
  • des «actes inhumains» sont commis contre le groupe subordonné: il y a une oppression et une discrimination systématique envers les Palestinien-ne-x-s.
  • cette oppression est institutionnalisée: la Nouvelle Loi Fondamentale, votée par le parlement israélien en juillet 2018, fait des citoyen-ne-xs qui ne sont pas de confession juive, des citoyen-ne-xs de second rang.
  • Un rapport de l’ONU, publié en 2017, a examiné la situation de la population palestinienne sous occupation israélienne et a conclu qu’Israël est coupable du crime d’apartheid (Tilley & Falk)

Non, le Territoire occupé n’est qu’une partie du crime d’apartheid. L’apartheid israélien est fondé sur un système de domination de toute la population palestinienne où qu’elle soit : dans le Territoire palestinien occupé (Cisjordanie, et Gaza), à Jérusalem Est, en Israël-même et à l’étranger où résident 5 millions de réfugié-e-s. Cette division de la population palestinienne, où chaque partie est soumise à des lois discriminatoires différentes, garantit la domination des citoyen-e-s de confession juive sur les autres habitant-e-s.

Le but fondamental de ce système d’apartheid est d’expulser le plus possible de Palestinien-ne-x-s de leurs terres afin d’agrandir la Terre d’Israël (Eretz Israël) de la Méditerranée jusqu’au fleuve Jourdain. Par la confiscation continuelle de leurs terres en Cisjordanie, les Palestinien-ne-x-s sont de plus en plus forcé-e-s d’habiter des villes «bantoustans » et deviennent une main-d’œuvre bon marché et corvéables. Israël construit de plus en plus de colonies illégales sur des terres palestiniennes confisquées afin de pallier à la crise du logement en Israël. Israël encourage également des entreprises israéliennes à s’installer sur ces terres en offrant de multiples avantages fiscaux. L’installation de colonies, d’entreprises et de zones militaires a pour but de pérenniser l’occupation et le nettoyage ethnique. La fragmentation géographique de la Cisjordanie rend précaire la vie économique et sociale palestinienne.

L’apartheid peut prendre des formes différentes. Les combattant-e-x-s sud-africain-e-x-s de l’apartheid faisaient déjà la distinction entre ce que l’on appelle le «petit apartheid» et le «grand apartheid». Le «petit apartheid» ou «apartheid mesquin» est le côté le plus visible de l’apartheid, par exemple la séparation des écoles ou des bus selon la race. Le «grand apartheid» renvoie à l’exclusion raciste sous-jacente d’une partie de la population des processus et des institutions politiques, de l’accès aux ressources et des droits politiques. Une telle discrimination systématique a lieu en Israël.

Bien que les Palestinien-ne-x-s de citoyenneté israélienne puissent voter, leur vote n’a aucune influence sur les processus politiques décisifs, en partie parce que les parlementaires palestinien-ne-x-s sont une minorité isolée. Un rapport d’Amnesty International montre que leurs droits politiques sont systématiquement violés, par exemple en excluant les parlementaires palestinien-ne-x-s élu-e-x-s s’il-elle-x-s ont des opinions que la majorité du parlement n’approuve pas. Ainsi, le «discours démocratique» n’est qu’une farce. Pour changer la Loi Fondamentale de 2018, il faudrait avoir la majorité absolue à la Knesset (parlement israélien). Ainsi les élu-e-x-s palestinien-ne-x-s n’ont aucune possibilité de mettre fin à cette politique d’apartheid.

Non. Dans la Déclaration suisse AFZ, nous prenons clairement position contre toute forme de racisme. La campagne n’est pas dirigée contre des individus et certainement pas contre les Juif-ve-x-s en Israël/Palestine ou ailleurs. La campagne est dirigée contre le régime israélien d’apartheid et contre les entreprises et les institutions qui le soutiennent. La campagne s’oppose farouchement à l’antisémitisme, car l’antisémitisme est une forme de discrimination et doit donc être combattu.

Wir freuen uns über eine Mitteilung