Une forme de réalité sociale qui s’appelle l’erreur
Numéro monographique
sous la direction de Bernard Troude
Appel à publication
L’erreur est éventuelle, souvent inévitable. Est-ce un droit à… ?
La vulnérabilité de tout humain est dans sa faculté à émettre, à reconnaître et à vivre dans ce qui est nommé : ‘‘ERREUR’’. L’erreur s’agence urbi et orbi et en tout. En Europe de l’ouest, elle est couramment assignée à une forme négative de résultat - elle est à étouffer, à fustiger et à critiquer. Cependant également, elle peut annoncer une potentialité d’une forme positive d’un sujet erroné. Dans d’autres régions mondiales, puisque là encore il y a mondialisation, l’erreur sera considérée comme un aléa portant une justification d’essai à transformer. « Partir du fond du puit dans lequel un être humain pourrait être tombé » peut aussi avoir, au bénéfice d’un ressort mental et physique de dernier sursaut, l’effet d’une conduite vers des examens de toute situation tant dans une production de nouveaux savoirs que de nouveaux concepts favorisant par-là des raisonnements pratiques légitimes et des déterminations de projectifs appropriés à des conséquences recherchées.
Tout développement de l’erreur se concrétise depuis une vingtaine d’années, en grande partie aujourd’hui, à partir de travaux de psychologie cognitive traquant les dissimulations et autres fourberies de raisonnement. Que ce soit en neuroscience, en sociologie, en philosophie, les biais cognitifs et la discipline d’opinions fausses expliquent causalement ces phénoménologies par des dispositifs d’inconsciences ou des inclinations naturelles de l’esprit de certains Êtres ayant des comportements souvent psychopathiques habitués à toutes les formes de mensonge tant en société qu’en eux-mêmes. La complication vient que, pour cette production d’effets, il doit y avoir conjectures et hypothèses de règle absolue ayant vérité ou rationalité, inclusion de raisonnement déductif ou de raisonnement statistique.
Un accès différent peut être le propos de cet appel à contribution : décomposer et développer l’erreur sous l’angle de sa socialité, tout en observant dans des textes antérieurs - depuis l’antiquité jusqu’à nos jours - et en la percevant dans les dispositions contextuelles diversifiées. Avec les philosophes, les neuropsychiatres et autres auteurs (poésie, roman), les possibilités d’examens vont additionner les mouvements pluriels où toute erreur se produit, est prévenue, reconnue, relevée ou sera comprise, concédée, rejetée, tolérée, considérée.
Des études de cas devront mettre à l’examen des valeurs - physiques, matérielles, émotionnelles ou négatives - de l’erreur. Considérant l’usage de l’erreur aussi bien dans la science que dans le précepte de la logique, les textes annonceront les thèmes aussi bien dans l’établissement des preuves en justice que dans la résolution de problèmes pratiques de la vie courante ; dans la délibération que dans la perception issue des conflits familiaux directs ou supposés sociétaux ; dans le diagnostic médical que dans la décision politique ; dans les prévisions financières ou économiques.
Cette façon de distinguer et comprendre une « sociologie de l’erreur » fait qu’aujourd’hui, il est nécessaire de considérer que l’erreur elle peut faire partie intégrante d’une thèse d’études et recherches en sciences sociales contemporaines.
Souvenons-nous que la détermination existentielle de toute pensée est susceptible de considération comme étant un fait démontré en tous les domaines psychologiques, psychiatriques, littéraires et poétiques, enfin techniques avec les zones d’études d’éthiques spécifiques que sont la médecine, le droit, la spiritualité etc.
Toutes les bibliographies sont les bienvenues, évitant ainsi les exclusives et les discriminations.
|