
La lutte contre la crise climatique est souvent comparée à un sprint. Les principaux coureurs sont désormais sur la ligne de départ, jeudi 22 avril, à l’issue de la première des deux journées du sommet des dirigeants sur le climat. L’événement virtuel, qui rassemble 40 chefs d’Etat et de gouvernement, invités par le président américain Joe Biden, a donné lieu à des annonces importantes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un coup de feu d’une course qui mènera à la conférence mondiale sur le climat (COP26), en novembre à Glasgow, lors de laquelle les Etats doivent accroître leurs efforts.
Le retour des Etats-Unis dans l’arène climatique, et leur nouvel objectif de réduction de 50 % à 52 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2005, a bel et bien eu l’effet d’entraînement escompté sur d’autres pays pollueurs. Le premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a relevé l’objectif du Japon, promettant de réduire les émissions de 46 % à l’horizon 2030 par rapport à 2013, contre une cible précédente de 26 %, tout en « essayant » d’atteindre une baisse de 50 %. Son homologue canadien, Justin Trudeau, a quant à lui annoncé une réduction de 40 % à 45 % des émissions d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2005, au lieu d’un objectif précédent de 30 %. Quant à la Corée du Sud, dont les observateurs espéraient qu’elle rejoindrait le « club des 50 % », elle a assuré qu’elle augmenterait ses efforts d’ici à la COP26, tout en donnant un premier gage majeur : la fin du financement des centrales à charbon à l’étranger.
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