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Le sommet de Joe Biden, un « tournant dans l’action climatique » avant la COP26

Le retour des Etats-Unis dans l’arène climatique a eu l’effet d’entraînement escompté sur d’autres gros pays émetteurs de gaz à effet de serre (Japon, Canada, Corée du Sud, etc.). La question des financements constitue en revanche une occasion manquée.

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Publié le 23 avril 2021 à 10h47, modifié le 23 avril 2021 à 17h23

Temps de Lecture 5 min.

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Le président américain, Joe Biden (à gauche), et son envoyé spécial sur le climat, John Kerry, le 22 avril à Washington lors d’un sommet virtuel.

La lutte contre la crise climatique est souvent comparée à un sprint. Les principaux coureurs sont désormais sur la ligne de départ, jeudi 22 avril, à l’issue de la première des deux journées du sommet des dirigeants sur le climat. L’événement virtuel, qui rassemble 40 chefs d’Etat et de gouvernement, invités par le président américain Joe Biden, a donné lieu à des annonces importantes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un coup de feu d’une course qui mènera à la conférence mondiale sur le climat (COP26), en novembre à Glasgow, lors de laquelle les Etats doivent accroître leurs efforts.

Lire aussi notre édito : Climat : une compétition vertueuse

Le retour des Etats-Unis dans l’arène climatique, et leur nouvel objectif de réduction de 50 % à 52 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2005, a bel et bien eu l’effet d’entraînement escompté sur d’autres pays pollueurs. Le premier ministre japonais, Yoshihide Suga, a relevé l’objectif du Japon, promettant de réduire les émissions de 46 % à l’horizon 2030 par rapport à 2013, contre une cible précédente de 26 %, tout en « essayant » d’atteindre une baisse de 50 %. Son homologue canadien, Justin Trudeau, a quant à lui annoncé une réduction de 40 % à 45 % des émissions d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2005, au lieu d’un objectif précédent de 30 %. Quant à la Corée du Sud, dont les observateurs espéraient qu’elle rejoindrait le « club des 50 % », elle a assuré qu’elle augmenterait ses efforts d’ici à la COP26, tout en donnant un premier gage majeur : la fin du financement des centrales à charbon à l’étranger.

Si ces promesses ne sont encore pas alignées avec une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C – l’un des objectifs de l’accord de Paris sur le climat de 2015 –, elles « constituent une avancée substantielle », observe Niklas Höhne, climatologue allemand au NewClimate Institute. « Il y a un glissement sémantique qui témoigne d’un regain d’ambition : tous les chefs d’Etat parlent désormais de ne pas dépasser 1,5 °C de réchauffement, et non plus 2 °C », note Lola Vallejo, la directrice climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales. Elle estime en outre que le « système de pression par les pairs fonctionne », puisque le Japon, qui avait déjà déposé des objectifs auprès de l’ONU en 2020, les a revus à la hausse sous la pression internationale.

« Eventuel adieu au charbon »

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