Un robot-conseiller, quel robot-conseiller ?

Oubliez l’image du robot-conseiller qui offre seulement des produits simples : désormais, les services délivrés par les robots-conseillers présentent une grande variété.

Le marché des robots-conseillers s’est sophistiqué au cours des dernières années, constate Investment News à partir d’une étude de Morningstar.

Les fournisseurs de conseils offrent à présent des outils de planification assez complets, montre l’étude. Ces outils vont du simple conseil en ligne à la relation téléphonique avec un conseiller.

La grande majorité des plateformes numériques proposent des caractéristiques similaires : ce sont souvent des portefeuilles passifs destinés aux investisseurs à long terme. Mais certains se démarquent par leur politique tarifaire et par la richesse des outils proposés en matière de planification financière.

En matière de tarification, les frais médians des robots s’élèvent à 0,30 % du montant des actifs par année. Cependant, les tarifs varient amplement en fonction de la sophistication des conseils demandés, de la transparence et des montants investis.

L’étude de Morningstar met en avant les offres de Vanguard Group et de Betterment, qui se distinguent par leurs coûts faibles, compte tenu de la grande étendue de leur gamme d’outils de planification financière et de leur transparence. À l’inverse, Titan Invest et plusieurs fournisseurs affiliés à des sociétés de courtage sont désignés comme étant moins intéressants en raison de leurs coûts plus élevés et d’un manque de transparence.

Ces trois critères – coût, transparence, richesse des outils – devraient guider les investisseurs dans leur recours aux robots conseillers, suggère Morningstar.

Parallèlement les régulateurs intensifient leur surveillance des plateformes numériques, mettant en garde contre les lacunes en matière de conformité, la gestion de portefeuille dans le meilleur intérêt du client, et la publicité de leurs offres.