Les vulnérabilités mises en lumière dans le présent rapport donnent à penser que les effets sur l’économie réelle pourraient être considérables si un événement déclencheur survenait, même si les institutions financières d’importance systémique demeurent résilientes.
- La fragilité de la liquidité des marchés des titres à revenu fixe demeure une vulnérabilité structurelle. Une hausse soudaine de la demande de liquidités de la part des gestionnaires d’actifs pourrait faire en sorte que les banques ne soient plus disposées à fournir ces liquidités. Cela entraînerait d’importantes fluctuations des prix et pourrait même paralyser certains marchés.
- Les cyberattaques commanditées par des États sont plus fréquentes et plus sophistiquées, ce qui augmente le risque d’une attaque réussie contre une institution financière ou une infrastructure de marché financier canadienne.
- La guerre en Ukraine complique davantage la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. De façon générale, le risque d’une réévaluation subite des actifs exposés aux risques climatiques s’est accru.
- Les marchés de cryptoactifs continuent d’évoluer et de croître rapidement, et la volatilité des prix demeure élevée. Ces marchés ne posent pas encore de risque systémique pour le système financier canadien, mais comme ils ne sont pas réglementés, ils fonctionnent sans les nombreuses mesures de protection appliquées dans le système financier traditionnel. Les investisseurs sont donc exposés à divers risques, telles des pertes financières soudaines et importantes dues à la fraude, des baisses de prix ou la vente massive de cryptomonnaies stables.
Par ailleurs, la Banque du Canada a indiqué que le gouvernement du Canada a décidé d’annuler l’émission de ses obligations arrivant à échéance le 1er décembre 2064. Par conséquent, l’adjudication du 16 juin 2022 annoncée précédemment est suspendue.