L’anthracnose se transmet principalement par les semences. Très préjudiciable à la culture du lupin, la maladie provoque une courbure en crosse de la tige accompagnée d’un chancre caractéristique rose orangé auréolé de brun. En cas de forte attaque, les tiges cassent et la plante se flétrit.

L’an dernier, dans le cadre du projet AsCoLup (2020-2023), Terres Inovia a mis en place un essai sur des traitements de semences alternatifs à l’actuelle solution chimique (Wakil XL – 10 % de cymoxanil + 5 % de fludioxonil + 16,96 % de métalaxyl-M ). Quatre traitements physiques (thermothérapie, immersion eau chaude, UV et péroxyde d’hydrogène) et un traitement biocontrôle sont intégrés au dispositif. L’essai est mené sur lupin d’hiver et de printemps, en partenariat avec la Fnams et devrait être reconduit l’an prochain.

Impossibilité de conclure

L’année dernière, l’expression de l’anthracnose avait été trop faible pour juger de l’efficacité des modalités testées. Il en sera très probablement de même cette année. « Pour que la maladie se développe, il faut des températures autour de 20-25° et tout de suite derrière, des conditions humides », rappelle Anne Moussart de Terres Inovia.

(1) Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences.